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Soudan du Sud: 18 morts après des combats dans un site de protection de civils


Dans la nuit de mercredi 17 février, des combats dans le site de protection des civils de Malakal ont fait au moins 18 morts, dont 2 employés de Médecins Sans Frontières. Les équipes de MSF ont traité des dizaines de personnes blessées après les violences de mercredi. 

40 000 personnes vivent actuellement dans le site de protection de civils de Malakal © MSF
Camp de Malakal au Soudan du Sud © MSF

18 personnes ont été tuées suite aux combats qui ont éclatés dans le site de protection des civils de Malakal. Deux d'entre-elles étaient des membres du personnel Sud Soudanais de MSF. Elles ont été attaquées dans leurs maisons au moment des combats. Dans la nuit, les équipes de MSF ont reçu à l’hôpital 36 blessés. L'un d'eux était un membre du personnel MSF. Des victimes continuent d’arriver.

40 000 personnes vivent sur le site de protection

Les premiers combats ont duré près de trois heures forçant environ 600 personnes, surtout des femmes et des enfants, à se réfugier à l'intérieur de l'hôpital de MSF. Les équipes de MSF ont travaillé toute la nuit pour soigner les blessés. Au moins 25 personnes souffraient de blessures par balle. Huit ont nécessité une intervention chirurgicale.

« Cette attaque contre des civils est scandaleuse et nous exigeons que les groupes armés cessent ces actions illégales », a déclaré Marcus Bachmann, coordinateur des projets de MSF au Soudan du Sud. « La population est venue dans ce site de protection des civils pour être à l’abri des violences et ce site doit rester un lieu de refuge respecté par toutes les parties prenante au conflit ». Environ 40 000 personnes vivent actuellement dans le site de protection des civils de Malakal. Beaucoup viennent de zones où aucune aide n’a été disponible pendant des mois. La plupart des gens sont arrivés sans aucun bien et complètement démunis. Les gens ont trouvé refuge dans le site de protection des civils de Malakal depuis que le conflit a éclaté dans la région en décembre 2013. Le nombre de personnes déplacées vivant sur ce site a plus que doublé l’an dernier suite à un afflux de 10.000 personnes déplacées en avril et un autre de 16.000 en juillet et en août.

Nos pensées sont avec les familles de nos collègues qui ont perdu la vie.