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73 blessés soignés suite aux combats dans le site de protection des civils de Malakal


Les équipes MSF comptabilisent aujourd’hui 18 morts dont deux membres Sud Soudanais de son personnel. 73 patients ont été admis à ce jour à l'hôpital. 46 souffraient de blessure par balle.

La population sud-soudanaise déplacée dans le camp de Malakal © Yann Libessard
MSF vient en aide à la population déplacée sud-soudanaise dans le camp de Malakal © Yann Libessard

Suite aux combats ayant éclatés jeudi 18 février dans le site de protection des civils de Malakal, les équipes de MSF ont travaillé jour et nuit pour prendre en charge les blessés.

Les activités MSF interrompues

Quelques coups de feu ont été entendus durant la nuit de jeudi à vendredi mais l’intensité des combats s’est considérablement réduite depuis dimanche soir. Après avoir suspendu temporairement les activités à l'hôpital à cause de la proximité des combats, l'équipe MSF a été en mesure de revenir et a pu continuer à travailler. Deux cliniques dans le camp appartenant à d'autres organisations d'aide ont été détruites.

L'une des principales préoccupations de MSF concerne le sort actuel des 43.000 personnes déplacées qui ont trouvé refuge dans la base de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS). Entassées dans une zone très réduite, leurs accès à l'eau et à l'assainissement est une préoccupation réelle. MSF ne sait pas combien de temps elles seront autorisées à rester dans cet endroit.

« Après plus de deux années de conflit, le seul système mis au point par l'ONU pour protéger les populations vulnérables au Soudan du Sud a été la création des sites de protection des civils », a déclaré Johanna Van Peteghem, responsable adjoint de programme MSF. « Il apparait aujourd’hui de manière évidente que ce système est insuffisant. Il ne protège qu’une petite partie de la population. Nous sommes très préoccupés par les conditions à l’intérieur du site de protection des civils de Malakal  ainsi que par le sort de ceux qui ont fui sans aucune protection réelle. Les sites de protection des civils sont présentés comme la seule solution viable, laissant le reste du pays et abandonné à son sort ».