Un aperçu de nos projets COVID-19 à travers le monde

• Deux équipes mobiles continuent d'aider les centres d'accueil pour demandeurs d'asile à prendre des mesures de contrôle et de prévention des infections.
• À Bruxelles, nous assurons l'hébergement, l'isolement, les soins médicaux et, si nécessaire, le transfert des patients sans-abri confirmés ou suspectés d’avoir contracté le COVID-19.
• Une équipe aide également les personnes logeant dans des établissements non agréés tels que les squats. Nous testons les personnes et assurons les suivis médicaux, la promotion de la santé, la prévention des infections, la recherche des contacts et le soutien psychologique.

Nos cliniques mobiles présentes en région parisienne proposent des tests de dépistage du COVID-19 et un aiguillage si nécessaire. Nous y gérons aussi un centre médical pour les patients positifs qui ne peuvent pas s'isoler chez eux. En mars, nous avons pu mettre fin à notre aide aux maisons de repos. En raison des progrès de la vaccination en leur sein, cela ne semble plus nécessaire.

À Rome, le travail de nos équipes se concentre sur la recherche des contacts et sur l’isolement des patients vivant dans des squats. À Palerme, nous travaillons dans des centres accueillant 800 migrants et sans-abri italiens, dont beaucoup présentent des conditions médicales complexes. Une autre équipe continue à travailler sur la promotion de la santé et la prévention des infections dans les centres d'accueil pour migrants.

• À Kiev, nous avons formé le personnel des maisons de repos à la prévention et au contrôle des infections, et apporté un soutien psychologique aux résidents de ces institutions.
• À Donetsk, deux équipes mobiles MSF continuent de tester et de soigner à domicile les personnes présentant des symptômes légers de COVID-19. Nous les orientons vers l'hôpital si nécessaire. 

Bagdad est actuellement submergée par une deuxième vague. Nous avons augmenté la capacité de notre centre COVID-19 de 36 à 51 lits. Nous ne traitons que les cas graves et critiques et sommes constamment au complet. Le 25 mars, le nombre le plus élevé de cas de COVID-19 jamais signalé a été enregistré : 6513 (un chiffre probablement largement sous-estimé). Jusqu'à présent, seules 386 000 doses de vaccin sont arrivées en Irak, un nombre à peine suffisant pour les 216 000 médecins, infirmiers et auxiliaires médicaux du pays.

Nous avons ouvert un centre COVID-19 de 30 lits dans le camp de réfugiés de Zaatari. Nous effectuons également des dépistages quotidiens pour les patients asymptomatiques.

Notre hôpital de Bar Elias continue de traiter les patients COVID-19. Nous soutenons aussi un hôpital à Zahle dans le triage des patients et le dépistage des enfants.

• Nous effectuons de la promotion de la santé et fournissons une assistance psychologique aux communautés touchées.
• À Naplouse, nous soutenons un hôpital du Croissant-Rouge palestinien en lui fournissant du personnel qualifié et du matériel médical et logistique.
• À Hébron, nous travaillons sur la prévention et le contrôle des infections et sur les mesures de triage des patients à l'hôpital Dura. Nous soutenons aussi l'unité de soins intensifs et apportons notre aide en matière d'eau et d'installations sanitaires.

• Nos équipes au Yémen restent engagées dans la prévention et le contrôle des infections, ainsi que dans le dépistage et le triage des patients dans plusieurs hôpitaux du pays.
• À Aden, nous soutenons un hôpital en lui fournissant des équipements et en formant le personnel médical.
• A Khamer, notre unité COVID-19 continue à recevoir quelques patients.
• A Haydan, nous avons pu réduire la capacité de l'unité COVID-19 à 2 lits.

• Dans le nord-est du pays, nous participons à la coordination de la réponse au COVID-19. Nous fournissons des soins médicaux dans le seul hôpital dédié au COVID-19 à Washokani, près de la ville de Hassakeh. Nous soutenons aussi les patients qui sont isolés à la maison ou qui sont sortis de l'hôpital.
• À Raqqa, nous nous concentrons sur la protection des agents de santé, l'amélioration de la prévention des infections, l'amélioration du triage des patients et la prise en charge des patients suspectés d’avoir contracté le virus.
• Dans le camp de réfugiés d'Al Hol, nos équipes continuent de surveiller de près la population à risque. Parmi les personnes identifiées, beaucoup souffrent de maladies non transmissibles, comme le diabète, l'hypertension, l'asthme ou les maladies cardiaques, et nécessitent une attention particulière.
• Dans le nord-ouest de la Syrie, nous continuons à travailler dans quatre centres de traitement COVID-19 dans la province d'Idlib. Dans les camps où nous travaillons, nous continuons à diffuser des informations sur le COVID-19 et à distribuer des kits d'hygiène aux familles.

Nous continuons à travailler dans le centre de traitement COVID-19 à Ouagadougou avec le suivi ambulatoire, la surveillance et la recherche des contacts. Nous continuons à surveiller la situation épidémiologique dans différentes parties du pays. Nous sommes particulièrement inquiets dans les régions du pays où il y a de grandes populations de personnes déplacées. Dans les centres de santé que nous soutenons, nous avons adapté les mesures de triage des patients et de prévention et de contrôle des infections, mis en place des unités d'isolement et formé le personnel à la prévention et au traitement.

Le nombre de patients COVID-19 augmente avec la deuxième vague de la pandémie. Nous discutons actuellement avec le ministère de la Santé de la manière de fournir un soutien supplémentaire à la réponse nationale à Yaoundé.

• Dans tous nos projets en RDC, nos équipes effectuent de la promotion de la santé et mettent en œuvre des mesures préventives, telles que la fourniture de masques et de stations de lavage des mains, la mise en place de zones de triage et d'isolement et la recherche des contacts.
• Lorsque Kinshasa a été frappée par la deuxième vague en décembre et qu'il y avait un manque de lits de soins intensifs dans la capitale, nous avons commencé à soutenir les Cliniques Universitaires de Kinshasa (CUK) pour traiter les cas légers et critiques dans une unité COVID-19 de 40 lits.

• Dans la région de Gambella, nous avons mis en place un centre d'isolement de 20 lits dans deux camps de réfugiés.
• Depuis près d’un an, une équipe à Addis-Abeba fournit des soins de santé mentale à plus de 5000 migrants hébergés dans trois centres de quarantaine.
• Dans tous nos projets en Ethiopie, nous avons également mis en place les mesures de prévention et d'hygiène.

Nous continuons à soutenir une structure de dépistage du COVID-19 à Tripoli et à fournir une formation au personnel médical. Nous continuons également à travailler sur les mesures de prévention et de contrôle des infections dans trois centres de détention - où les conditions de vie sont inhumaines.

Après un pic de cas en février, les chiffres sont retombés à des niveaux beaucoup plus bas. Nous continuons à fournir de l'oxygène et un soutien technique à l'hôpital de Blantyre, mais l'ouverture d'un service supplémentaire de 40 lits pour le COVID-19 n'était pas nécessaire. Les agents de santé du pays sont désormais vaccinés.

Nous continuons à mener des activités telles que l'amélioration du flux de patients COVID-19 et des zones de triage dans les centres de santé, le suivi médical des patients COVID-19-positifs à domicile, ainsi que les activités de sensibilisation.

• Le nombre de cas de COVID-19 au Mozambique a doublé au cours du seul mois de janvier. Nous y avons alors étendu notre réponse.
• À Maputo, nous avons installé deux tentes pour 16 personnes présentant des symptômes modérés ou graves à l'hôpital Mavalane.
• À Beira, nous aidons au triage des patients dans deux centres de santé et à l'hôpital central. Nous soutenons le centre d'isolement de 20 lits et assurons la formation aux mesures de prévention et de contrôle des infections.

Nous soutenons l'hôpital Lamorde sur le plan de la logistique et du personnel. Nous soutenons également trois centres de santé, notamment avec des activités relatives à l’eau et à l’assainissement, la distribution de masques, ou encore l'organisation du triage des patients.

• Nous continuons à soutenir les activités de promotion de la santé et à fournir aux autorités locales, aux hôpitaux et aux centres de santé un soutien technique, une formation du personnel aux mesures de prévention et de contrôle des infections.
• Nos équipes ont mis en place des unités d'isolement à Gwoza et Pulka où sont traités les patients COVID-19 (suspectés et confirmés).
• Dans l'État d'Ebonyi, nous soutenons la réponse nigériane par des tests, dans le premier centre de test COVID-19 de l'État, et nous soutenons actuellement la réouverture d'une unité de 25 lits en préparation d'une deuxième vague de COVID-19 dans l'État.
• À Sokoto, nous avons contribué à la rénovation d'un centre d'isolement et de traitement de 32 lits. Nous avons mené des actions de promotion de la santé, installé des points d'eau et distribué du savon aux communautés déplacées de Benue et de Zamfara. 

Fin septembre 2020, compte tenu d'une réduction marquée du nombre de cas et de leur gravité, nous avons décidé de mettre fin à notre intervention COVID-19. Toutes les activités ont été transférées au ministère de la santé. Une augmentation des cas positifs et des décès a été observée depuis début décembre 2020. Nous continuons à surveiller la situation et sommes déjà en discussion avec les autorités.

Nos activités de promotion de la santé se sont arrêtées fin décembre 2020, avec le relais donné aux agents de santé communautaires. Nous continuerons à surveiller la situation du COVID-19 à Freetown et pourrons intervenir à l'avenir si nécessaire.

Fin février, nous avons terminé nos activités à l'hôpital de Ngwelezana, dans la province du KwaZulu-Natal, où une équipe a travaillé dans un hôpital de campagne COVID-19 de 113 lits. En prévision d'une nouvelle vague, nos équipes à travers le pays travaillent maintenant activement à préparer les zones qui ont déjà été sévèrement touchées.

Nous continuons à soutenir l'hôpital de Juba en lui fournissant des équipements et en assurant une formation en matière de prévention des infections. Nous continuons également à soutenir la principale structure de test du pays, notamment en lui affectant un superviseur de laboratoire. En dehors de Juba, nous gérons aussi quatre centres de dépistage.

En outre, nous continuons à isoler et à traiter les patients présentant des symptômes de COVID-19 dans tous nos projets du pays, bien que le nombre de patients confirmés reste faible. Nous continuons également à soutenir et à mettre en œuvre des mesures préventives, notamment le dépistage et le renforcement des mesures de prévention et de contrôle des infections, la sensibilisation et la promotion de la santé, ainsi que la formation.

Nous aidons quatre grands hôpitaux publics de Khartoum à renforcer leur système de dépistage et de triage des patients, ainsi que leurs zones d'isolement. L'objectif est de protéger ou de rouvrir des services vitaux et de rétablir la confiance des professionnels de la santé. Nous apportons également notre soutien en matière de formation, de renforcement des mesures de prévention et de contrôle des infections, et d'équipements de protection individuelle.

MSF est la seule organisation médicale dans le camp de réfugiés de Nduta, qui accueille quelque 70 000 réfugiés burundais. Plus de 250 personnes ont été formées. Nous disposons toujours de structures de triage des patients dans les quatre postes de santé, dont 100 lits dans l'hôpital principal. Nos éducateurs sanitaires du camp de Nduta sensibilisent régulièrement la population à l'hygiène et aux bonnes pratiques sanitaires.

Depuis février, nous soutenons le centre d'isolement de l'hôpital Parirenyatwa, le principal site de référence pour les cas de COVID-19 à Harare, afin de les aider à se préparer à la prochaine vague potentielle. Nous nous efforçons d'améliorer les mesures de prévention et de contrôle des infections, d'améliorer le flux des patients, la fourniture de médicaments et le matériel médical.

• MSF travaille dans l'unité de triage des patients atteints de COVID-19 de l'hôpital régional de Herat.
• Dans la province de l’Helmand, MSF transfère les patients suspectés d’avoir contracté le COVID-19 vers l'hôpital Malika Suraya, et soigne quatre catégories de patients COVID-19 (tuberculeux, chirurgicaux, pédiatriques et maternels).
• Dans notre centre de traitement de la tuberculose à Kandahar, nous prenons en charge les patients COVID-19 atteints de tuberculose multirésistante.
• À Khost, MSF effectue des visites hebdomadaires de promotion de la santé dans les cinq centres de santé communautaires que nous soutenons.

À Jakarta, MSF dispense des formations au personnel des établissements de santé et à des groupes-cibles, afin qu’ils soient capables de mener à leur tour des sessions de promotion de la santé dans leurs communautés. Dans cette ville, ainsi que dans celle de Banten, MSF propose des activités de santé mentale et de soutien psychosocial COVID-19. Dans cette dernière ville, MSF travaille également dans des groupes de travail de villages, d'écoles, etc.

À Batken et Chuy, MSF dispense des soins à domicile aux patients atteints de COVID-19. Nos équipes soutiennent également les centres de santé de Kadamjay pour renforcer les mesures de préparation au COVID-19, tout en offrant des conseils techniques, en fournissant une assistance logistique, en soutenant les initiatives de promotion de la santé et en participant à la surveillance épidémiologique par la collecte de données.

MSF apporte un soutien dans l’élaboration des mesures de prévention des infections au sein des établissements de soins de santé primaires. Nous coordonnons, avec le ministère de la Santé, le traitement des patients coinfectés par le COVID-19 et la tuberculose. Des procédures opérationnelles ont été élaborées et distribuées à tous les établissements médicaux.

MSF est en train de finaliser la préparation de son soutien à une structure de 43 lits pour le traitement du COVID-19 à l'hôpital Rita Flynn, à Port Moresby, et y apporte un soutien pour l’analyse des tests COVID-19.

• MSF se concentre sur le nord du pays, où manquent les ressources matérielles et humaines nécessaires à la lutte contre le COVID-19.
• Dans la capitale de l’État de Rondonia, Porto Velho, nous apportons un soutien médical et formons le personnel dans cinq unités de soins d'urgence. Ces structures accueillent désormais des patients que les hôpitaux surchargés ne pouvaient pas accueillir.
• Nous travaillons aussi dans la deuxième ville de cet État, Ji-Paraná, où l'établissement dédié au COVID-19 de 75 lits est surpeuplé, en manque de personnel et mal approvisionné.
• Dans l’État de Roraima, nous avons assuré la formation de professionnels de la santé à Pacaraima et Caracaraí, afin d'améliorer la prise en charge des patients.
• À Manaus, dans l’État d’Amazonas, nous fournissons un soutien en matière de santé mentale aux professionnels du plus grand hôpital public et d'une unité de soins d'urgence.

• À Iguala, les équipes MSF participent au suivi à domicile des patients qui n'ont pas été admis à l'hôpital et qui nécessitent un suivi rapproché en raison d'éventuelles complications.
• Dans l'Etat de Guerrero, nous avons intégré notre réponse au COVID-19 à notre projet préexistant pour les des migrants, ainsi qu’à nos activités menées dans nos cliniques mobiles.
• À Salto de Agua (Chiapas), nous menons des activités COVID-19 dans un refuge pour migrants qui en reçoit 150 à 200 par jour.
• À Reynosa et Matamoros, MSF mène des activités de promotion de la santé.

Nous assurons le traitement des patients en état non-critique dans un centre d'isolement au nord de Lima, tout en soutenant l'unité de soins intensifs de l'hôpital Huacho voisin et en proposant des activités de proximité pour faciliter la détection précoce des patients COVID-19.

• Au sein de nos projets dans les États d’Amazonas, d’Anzoátegui, de Bolívar, de Sucre, de Táchira, et à Caracas, nos activités comprennent une aide en matériel médical et en recrutement de personnel, ainsi que le renforcement des services de triage des patients, de diagnostic, de traitement, de contrôle des infections et du système péri-hospitalier.
• MSF apporte également son soutien à l'hôpital Vargas de Caracas, où nous disposons de 24 lits (dont quatre pour les soins intensifs).
• À Caracas, à la suite de l’apparition de la nouvelle variante en provenance du Brésil et de l’augmentation du nombre de cas qui en découle, une équipe MSF évalue la situation en vue d’augmenter le nombre de lits disponibles dans les différentes structures de la ville.