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Margret: « J'étais contente d'apprendre l'existence de ces lésions »

Margret a 58 ans. Elle a pu réaliser un test de dépistage du col de l’utérus dans la région de Gutu, au Zimbabwe, grâce à MSF.

Magreth, 58 ans dans son habitation au Zimbabwe
Margret dans sa maison de Gutu © Mélanie Wenger. Gutu/Zimbabwe, 2016.

« Je me suis rendue à la clinique pour le test du VIAC (un processus permettant de détecter les lésions qui provoquent le cancer du col de l’utérus en appliquant de l’acide acétique sur le col de l’utérus même) car j’avais reçu des informations à propos de celui-ci à l’hôpital. Je ne ressentais aucune douleur mais j’ai quand même décidé d’aller réaliser le dépistage en février 2016. Je n’avais jamais réalisé de dépistage du HPV c’est-à-dire du papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus.

J’ai marché durant deux heures jusqu’à la clinique. J’ai directement appris que j’étais ce qu’on appelle « VIAC positive », ce qui signifie que j’avais des lésions au col de l’utérus. Les personnes qui  s’occupaient de moi m’ont demandé s’ils pouvaient réaliser directement la cryothérapie, qui consiste à réparer les lésions par le froid. J’ai par la suite subi un test de dépistage du VIH qui s’est avéré négatif. 

Après ce traitement, je suis rentrée chez moi à pied, en marchant à nouveau deux heures. Je ne ressentais aucune douleur suite à la procédure, je n’en étais pas malade. 

Margret et une collaboratrice MSF
Margret accompagnée d'une collaboratrice MSF © Mélanie Wenger. Gutu/Zimbabwe, 2016.

J’étais contente d’apprendre l’existence de ces lésions car c’était une opportunité pour moi d’avoir accès à un traitement et d’être guérie. J’ai un nouveau rendez-vous six mois après la procédure pour réaliser un nouveau dépistage. Mes neuf enfants m’ont soutenue dans cette épreuve. » 

MSF dans la région de Gutu au Zimbabwe

Depuis 2014, dans le cadre de son projet sida, MSF a développé dans la région de Gutu des services de dépistages du cancer du col de l'utérus pour la population. Les équipes sur place aident le ministère de la Santé et de l’Enfance zimbabwéen en organisant des sessions d’information dans les cliniques et en allant dans les villages de la région à la rencontre des patientes afin de leur expliquer l’importance du dépistage.