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Nouvelle attaque contre un hôpital soutenu par MSF en Syrie

Un hôpital desservant une population de 70 000 personnes a été détruit par un bombardement aérien dans la ville de Millis, située dans le gouvernorat d’Idlib. Quatre personnes travaillant à l’hôpital ainsi que neuf autres, y compris cinq enfants et deux femmes, ont été tuées. Six autres personnes travaillant à l’hôpital ont été blessées.

Cette attaque intervient en pleine recrudescence de l’intensité du conflit dans le gouvernorat d’Idlib.

Het verwoeste ziekenhuis in Millis, na de luchtaanval. © AZG. Syrië, 2016.
Les restes de l'hôpital à Millis, après le bombardement aérien © MSF. Syrie, 2016.

l'hôpital détruit

Le bombardement a détruit la majorité de l’hôpital, y compris la salle d’opération, l’unité de soins intensif, le département pédiatrique et environ 80% du matériel médical, les ambulances et le générateur.

Connu comme étant un centre de référence en pédiatrie, l’hôpital procurait des soins d’urgence ou des consultations à approximativement 250 patients par jour, dont la majorité était des femmes et enfants. Depuis début 2014, MSF soutenait cet hôpital avec des fournitures et des conseils techniques, et, par la suite, avec des moyens financiers afin que le personnel de l’hôpital puisse continuer son travail.

des soins en zone de danger

Cette attaque intervient dans un contexte de recrudescence de l’intensité d’incidents causant de nombreuses victimes dans le Gouvernorat d’Idlib. Durant les six premiers mois de 2016, les deux plus grands hôpitaux de référence soutenus par MSF dans le Gouvernorat ont rapporté sept afflux massifs de blessés, comptabilisant au total 294 personnes blessées et 33 décès. Pour le seul mois de juillet, ces mêmes hôpitaux ont été confrontés à neuf afflux massifs de blessés, avec 466 blessés et 37 morts.

Het verwoeste ziekenhuis in Millis, na de luchtaanval. © AZG. Syrië, 2016.
Les restes de l'hôpital à Millis, après le bombardement aérien © MSF. Syrie, 2016.

« Nous réitérons notre appel urgent à tous ceux qui ont une influence sur le cours de la guerre en Syrie, y compris les quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies qui sont impliqués dans le conflit, à faire en sorte d’urgence que les hôpitaux ne soient plus pris pour cible dans les combats », souligne Wiet Vandormael, responsable des projets MSF au nord-ouest de la Syrie.

« En tant que médecins humanitaires, nous allons continuer de faire tout notre possible pour soutenir les soins médicaux en Syrie, mais nous avons besoin de voir ces attaques contre des hôpitaux cesser immédiatement. »