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19 morts et au moins 19 blessés dans une frappe aérienne sur l’hôpital de la ville de Abs dans le nord-ouest du Yémen

Quatre structures médicales soutenues par Médecins Sans Frontières ont essuyé des  attaques au Yémen cette année. L’hôpital de la ville de Abs, située dans le gouvernorat de Hajjah, dans le nord-ouest du Yémen, a été touché par une frappe aérienne à 15h45 heure locale, faisant au moins 19 morts et 19 blessés.

 

Het Abs-ziekenhuis in Noordwest-Jemen is deels verwoest door een luchtaanval. Elf mensen kwamen om het leven.
L'hôpital de Abs au nord-est du Yémen après l'attaque. © MSF. Yémen, 2016.

coordonnées de l'hôpital communiquées 

L’impact a tué 9 personnes sur le coup, dont un employé de Médecins Sans Frontières. Deux patients sont décédés par la suite au cours de leur transfert vers l’hôpital Al Jamhouri de Saada. Cinq patients sont toujours hospitalisés. L’hôpital de Abs, soutenu par MSF depuis Juillet 2015, a été partiellement détruit. Tous les patients et l’ensemble du personnel ont été évacués.

Les coordonnées de l’hôpital avaient été communiquées à plusieurs reprises à toutes les parties au conflit, dont la coalition menée par l’Arabie Saoudite, et son emplacement était bien connu. 

Quatrième attaque en un an

« Il s’agit de la quatrième attaque sur une structure soutenue par MSF en l’espace de 12 mois. Une fois de plus, nous sommes aujourd’hui témoins des conséquences dramatiques du bombardement d’un hôpital. Une fois de plus, un hôpital tout à fait fonctionnel, rempli de patients et d’employés nationaux et internationaux de MSF, a été bombardé au cours d’une guerre qui ne montre aucun respect pour les structures médicales et les patients. Un raid aérien a frappé l’enceinte de l’hôpital, provoquant la mort de 14 personnes », déclare Teresa Sancristoval, responsable des programmes d’urgences de MSF au Yémen. 

« En dépit de la récente résolution des Nations unies appelant à mettre fin aux attaques contre les structures médicales, et malgré les déclarations de haut niveau s’engageant à respecter le droit international humanitaire, rien ne semble être mis en œuvre pour que les parties au conflit au Yémen respectent les soignants et les patients. »